The Canadian Tribute to Human Rights


Ce qui motive nos donateurs

Ce sont les contributions d’individus, de groupes, d’églises, de syndicats, de commerces et de gouvernements qui ont édifié le Monument canadien pour les droits de personne. Le coût total de 866 000 $ comprend les frais du concours national de conception et les frais de construction.

Des dizaines de milliers de Canadiens et de Canadiennes ont participé au projet, depuis les deux jeunes filles d’Ottawa qui ont planté un pieu symbolique en novembre 1988 jusqu’aux ouvriers de la mine de granite du Lac Dubonnet, au Manitoba.

Des dons en argent et en services proviennent de tous les coins du Canada, depuis le village d’Azilda (Ontario) jusqu’à la ville de Chateaugauy (Québec), depuis la capitale des Territoires du Nord-Ouest, Yellowknife, jusqu’à Goose Bay (Labrador). Parmi les donateurs, on retrouve un nonagénaire d’un foyer d’Ottawa ainsi qu’un homme handicapé de Toronto qui a préféré des dons pour le Monument à des cadeaux d’anniversaire ; son employeur a par la suite fourni une somme égale à la contribution si généreusement recueillie.

"Le montant de ma contribution ne saurait être proportionnel à mon respect pour la cause," explique D. L. Bishop, d’Ottawa. Plusieurs donateurs sont d’ailleurs motivés par le souvenir de ceux et celles qui ont souffert ou qui sont morts dans leur lutte pour les droits de la personne.

La ville de Montréal a fourni 10 000 $. Son maire, Jean Doré, estime qu’il est important pour une société de "faire état de son attachement indéfectible aux libertés individuelles et collectives acquises de haute lutte."

La ville de Kingston (Ontario) a aussi versé une contribution et le maire Helen Cooper souligne que le Monument canadien pour les droits de la personne "nous élève au-dessus de nos problèmes et préoccupations, nous amenant à penser à une vision plus large."

Quels sont ces droits symbolisés par le Monument canadien et pour lesquels nous cherchons si vigoureusement un renforcement ?

Chacun a le droit de vivre sans guerre ni menace de guerre ou de violence. Ne pas vivre dans le besoin est essentiel. Chacun a droit à la nourriture, à l’hébergement, à l’emploi et à l’amour. Chacun a le droit de vivre librement, de penser, décider et choisir selon sa personnalité, dans la mesure où la liberté des autres n’est pas menacée. Liberté d’expression, de langue, de religion et d’association.

Le Monument canadien pour les droits de la personne touche d’abord et avant tout les peuples qui ont une longue histoire de lutte contre les atteintes à leurs droits, de lutte pour les droits fondamentaux que sont la sécurité de la personne, la langue, la culture, le traitement égal et digne, le logement sain et l’emploi. Parmi les premiers à appuyer le Monument on retrouve les groupes amérindiens, francophones, religieux, humanitaires et ethnoculturels, des syndicats, des associations d’homosexuels et de lesbiennes, des rassemblements de réfugiés et d’exilés.

Les noms des donateurs sont inscrits à un album commémoratif. Les donateurs qui contribuent une somme importante ont leur nom gravé sur une des plaques permanentes installées à proximité du monument. Dans certains cas, des dons individuels sont compris dans l’inscription pour un groupe donné comme c’est le cas du Congrès du travail du Canada où le don représente les contributions individuelles de centaines de syndicats affiliés et de leurs membres respectifs.

Une série de plaques tout au long du sentier qui mène au monument présentent l’histoire du projet, expliquent les mots au-dessus the l’arche, les origines du granit utilisé dans la construction et les inscriptions dans la langue des peuples autochtones du Canada. Parmi ces plaques on retrouve celle où sont inscrits les noms des principaux donateurs (don de 5 000 $ ou plus reçus jusqu’en 1990).

Les contributions importantes reçues depuis 1990 seront également honorées sur le site du monument.

















Acceuil | Histoire | Chartre | Évènements | Donateurs | Liens | Contactez-nous | Droit d'auteur